Rabih Mroué
Who’s Afraid of Representation?
23 – 28 septembresept.
Lundi 23 septembre
19h
Mardi 24 septembre
19h
Mercredi 25 septembre
19h
Jeudi 26 septembre
19h
Vendredi 27 septembre
19h
Samedi 28 septembre
16h
Une performance de Rabih Mroué. Texte et mise en scène Rabih Mroué. Avec Rabih Mroué, Lina Majdalanie. Scénographie Samar Maakaroun. Direction technique Thomas Köppel. Assistant Racha El Gharbieh. Traduction Catherine Cattaruzza.
Production The Lebanese Association for Plastic Arts, Ashkal Alwan (Beyrouth) ; HAU Hebbel am Ufer (Berlin) ; Siemens Arts Program ; CND Centre national de la danse
Avec le soutien du Tanzquartier Wien GmbH
En partenariat avec L'Orient Le Jour
Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Nous sommes en compagnie de figures du Body Art européen (Joseph Beuys, Orlan, Marina Abramović…) via leurs témoignages relatifs aux exhibitions et scarifications publiques pratiquées autour des années 1970. Parallèlement, intervient le récit d’un employé de bureau libanais relatant la tuerie véridique qu’il a perpétrée sur son lieu de travail, arguant de motivations fluctuantes.
Lina Majdalanie et Rabih Mroué se partagent ces témoignages dans une alternance ludique. Les actions sont juste décrites : qui aurait peur de la représentation lorsque celle-ci, à l’instar du Body Art, cherche à reconstituer l’insupportable, convoquant le spectateur à la reproduction la plus réaliste de la violence ? Il n’est pas surprenant que le duo libanais, à la recherche d’une écriture théâtrale capable de se frotter à l’expérience de la guerre civile, se soit emparé de cette phase radicale de l’histoire de l’art occidental. Le spectacle créé en 2005 réactive la mémoire de ce courant de violence performée, bien moindre que celle qui s’exerce en zone de guerre et qui l’a souvent inspirée. L’hommage est opportun et vivifiant, l’évocation toujours saisissante un demi-siècle plus tard : des artistes de l’extrême qui interrogent le pouvoir et la signification de la représentation en réaction à une réalité intolérable.
Entretien avec Lina Majdalanie et Rabih Mroué
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L’idée des « conférences non académiques » de Rabih Mroué est de détourner le principe de la conférence, en en imitant le dispositif, dans une perspective de performance. Il ne s’agit pas de traiter avec dérision son principe, mais plutôt d’exploiter le pouvoir de l’exercice en tant qu’adresse publique, en y opérant un glissement qui préserve à dessein son ambiguïté, passant de la présentation à la représentation, du réel à l’imaginaire. L’illusion est troublante, le ton est neutre, l’expertise semble avérée, les documents à l’appui du discours suggèrent l’authenticité : c’est le but du jeu, tour à tour malicieux, émouvant et intellectuellement stimulant.
Rabih Mroué The Inhabitants of Images
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Rabih Mroué Sand in the Eyes
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Lina Majdalanie, Rabih Mroué, Mazen Kerbaj Borborygmus
Un trio s’adonne à des proférations viscérales, un chœur extravagant, soutenu par une partition complexe de sons et lumières. Chaque séquence surgit, rebondissant sur une liaison impromptue, développant une nouvelle thématique, constats désemparés, souvenirs, hommages, visions apocalyptiques, observations intimes, expériences inavouables.
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Présentés au sein d’une même soirée, Biokhraphia et Riding on a cloud interrogent l’autoportrait. Dans Riding on a cloud, un homme appelé Yasser se confie à un dictaphone, projette des vidéos et diffuse des enregistrements, tout en émettant des réserves sur la conformité de ces documents avec sa véritable personne. Dans Biokhraphia, c’est Lina Majdalanie qui se prête à une très insolite interview.
Rabih Mroué Riding on a cloud
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