Robert Wilson
PESSOA – Since I've been me
5 – 16 novembrenov.
Mardi 5 novembre
20h
Mercredi 6 novembre
20h
Vendredi 8 novembre
20h
Samedi 9 novembre
15h
Samedi 9 novembre
20h
Dimanche 10 novembre
15h
Mardi 12 novembre
20h
Mercredi 13 novembre
20h
Jeudi 14 novembre
20h
Vendredi 15 novembre
20h
Samedi 16 novembre
15h
Mise en scène, scénographie et lumière Robert Wilson. Textes Fernando Pessoa. Dramaturgie Darryl Pinckney. Costumes Jacques Reynaud. Co-mise en scène Charles Chemin. Collaboratrice associée à la scénographie Annick Lavallée-Benny. Collaborateur associé à la lumière Marcello Lumaca. Création sonore et conseiller musical Nick Sagar. Maquillage Véronique Pfluger. Direction technique Enrico Maso. Coordination artistique et technique Thaiz Bozano. Collaboratrice aux costumes Flavia Ruggeri. Collaboration littéraire Bernardo Haumont. Avec Maria de Medeiros, Aline Belibi, Rodrigo Ferreira, Klaus Martini, Sofia Menci, Gianfranco Poddighe, Janaína Suaudeau.
Production Théâtre de la Ville-Paris ; Teatro della Pergola (Florence)
Coproduction Teatro Stabile del Friuli Venezia Giulia ; Teatro Stabile di Bolzano ; Sao Luiz Teatro Municipal de Lisboa ; Festival d’Automne à Paris
En collaboration avec Les Théâtres de la Ville de Luxembourg
Avec le soutien de la Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France et de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
Le Théâtre de la Ville-Paris et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce spectacle et le présentent en coréalisation.
Fernando Pessoa est le héros de cette nouvelle création de Robert Wilson. Un héros paradoxal puisque le poète portugais a passé sa vie à se démultiplier inventant des hétéronymes, auteurs fictifs auxquels il attribuait des œuvres écrites de sa main, imaginant même des relations, amicales ou de maître à disciple, entre ses différents avatars.
Il voulait disparaître, n’être rien. Et il fut au contraire multiple. À la fois dissimulé et révélé par ses hétéronymes – les spécialistes de son œuvre en ont dénombré soixante-douze –, Fernando Pessoa est une figure si mystérieuse et intrigante qu’esquisser son portrait relève de l’impossible. À chaque tentative de le cerner, son visage ne se montre que pour aussitôt s’effacer comme pris dans un labyrinthe de miroirs déformants. Cette dimension insaisissable d’un des plus grands poètes du XXe siècle, Robert Wilson lui donne corps avec une sagacité teintée d’humour et de mélancolie joyeuse. Convoquant les plus connus de ses hétéronymes, Álvaro de Campos, Ricardo Reis ou Alberto Caeiro, il nous fait visiter avec la complicité du dramaturge Darryl Pinckney les aspects les plus variés de ses écrits, du Gardeur de troupeau au Faust en passant par le Livre de l’Intranquillité. Au foisonnement inépuisable d’une imagina-tion presque sans limites, il offre un écrin en forme de kaléidoscope, aussi chatoyant que fascinant.
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