Felwine Sarr, Faustin Linyekula, Alice Diop, Dorcy Rugamba

La communauté des morts et des vivants

Modération Francesca Corona et Mathieu Potte-Bonneville

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
2 novembrenov.

3h

Tarif 5€

Rencontre précédée du spectacle Hewa Rwanda, Lettre aux absents de Dorcy Rugamba (inclus dans le tarif).

Hewa Rwanda, Lettre aux absents

Auteur Dorcy Rugamba. Interprètes Dorcy Rugamba et Majnun. Création musicale Majnun et Akasha. Régie Jules Niyonkuru. Production Ellen Dennis (USA).

Production RAI – Rwanda Arts Initiative ; La Charge du Rhinocéros
Diffusion La Charge du Rhinocéros
Avec le soutien de Wallonie BruxellesInternationale
Livre publié aux éditions JC Lattès

 

École du soir

Discussion avec Felwine Sarr, Faustin Linyekula, Alice Diop et Dorcy Rugamba. Modération Francesca Corona et Mathieu Potte-Bonneville.

Programmation École du soir Francesca Corona (directrice artistique du Festival d’Automne), Mathieu Potte-Bonneville (directeur du département culture et création du Centre Pompidou), Jean-Max Colard (chef du service de la parole, département culture et création, Centre Pompidou), Joséphine Huppert (chargée de programmation, département culture et création, Centre Pompidou).

En partenariat avec Résidence Tallard - un programme de KADIST, le Théâtre de la Ville-Paris, la MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis, mk2 Bibliothèque × Centre Pompidou, La Casa do Povo, La Maison des Métallos, Fauvettes City Club et Les Chichas de la pensée.

Le Centre Pompidou et le Festival d’Automne à Paris sont coproducteurs de ce projet et le présentent en coréalisation.

Dans le cadre du programme Constellation du Centre Pompidou.

Avec le soutien de

Depuis plus de 50 ans, le Centre Pompidou et le Festival d’Automne contribuent à la redéfinition du paysage culturel, s’appuyant sur un engagement audacieux en faveur de la création, et faisant ainsi rayonner les arts contemporains à l’échelle nationale et internationale. Fortes d’une collaboration de longue date, les deux institutions s’associent cette année autour d’une programmation  ambitieuse, mettant à l’honneur la création du chorégraphe Noé Soulier et du musicien et plasticien Tarek Atoui, ainsi que celle de la performeuse et cinéaste Gabriela Carneiro da Cunha. Ensemble, le Centre Pompidou et le Festival d’Automne imaginent également une « École du soir », pensée et orchestrée par le philosophe et économiste Felwine Sarr.

 

Forts d’une longue tradition de conférences, de débats et dialogues d’idées, le Centre Pompidou et le Festival d’Automne imagine un nouveau format : une École du soir populaire, ouverte sur les imaginaires, les œuvres et les questionnements de l’édition 2025. Précédée par le spectacle Hewa Rwanda, Lettre aux absents de Dorcy Rugamba, cette deuxième rencontre proposera de penser une communauté des morts et des vivants.

Selon Felwine Sarr, envisager ces communautés c’est aussi élargir les espaces de la communalité à ceux qui ne sont plus là et qui pourtant nous fondent et demeurent en relation avec nous. Aux côtés de la réalisatrice Alice Diop, du danseur et chorégraphe congolais Faustin Linyekula et du metteur en scène rwandais Dorcy Rugamba, il s'agit de penser le rapport aux absents, à la mémoire et à l'oubli.

 

À propos de Hewa Rwanda, Lettre aux absents de Dorcy Rugamba

À partir de Hewa Rwanda – Lettre aux absents publié aux éditions JC Lattès, Dorcy Rugamba, comédien, auteur et metteur en scène, donne vie à un extrait de cet ouvrage, 30 ans après le génocide au Rwanda.

Tous les ans, Dorcy Rugamba revient à Kigali dans la maison de sa famille : il y a toujours du lierre sur les murs, des callas et des langues de feu sur la terrasse, le palmier et le papayer à l’entrée, le Mont Jali au Nord, le Mont Kigali au Sud. Mais pendant des années, ce retour a été impossible. Dans ce livre, qui est tout à la fois une lettre d’amour pour ceux qui ne sont plus, un hymne à la vie, une part du culte des ancêtres, Dorcy Rugamba s’adresse à son père, à sa mère, à tous les absents. Il dit ce qu’il a vu et appris auprès d’eux, l’enfant et le jeune homme qu’il était, le temps qu’il a fallu après, pour accepter l’inacceptable. Il se tient au plus près des absents, il honore leur mémoire et leur vie, il explore le monde d’avant pour dire sa beauté et sa poésie, et s’interroge : Comment traduire en mots ce qui est hors de portée ? Écrivain et figure majeure de la scène culturelle rwandaise, Dorcy Rugamba nous offre un récit bouleversant, porté par une écriture, une voix, une intensité rare.

 

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