Jeudi 11 décembre
19h30
Vendredi 12 décembre
19h30
Samedi 13 décembre
18h30
Dimanche 14 décembre
16h30
Conception et interprétation François Chaignaud, Marie-Pierre Brébant. D’après l’œuvre musicale d’Hildegard von Bingen. Adaptation musicale Marie-Pierre Brébant. Scénographie Arthur Hoffner. Création lumière Philippe Gladieux, Anthony Merlaud. Création et mise en espace sonore Christophe Hauser. Collaboration artistique Sarah Chaumette. Costumes Cédrick Debeuf, Loïs Heckendorn. Création tatouages Loïs Heckendorn. Impression tatouages Micka Arasco. Régie générale Anthony Merlaud. Prosodie latine Angela Cossu.
Production déléguée Mandorle productions (Chloé Perol, Jeanne Lefèvre, Emma Forster)
Diffusion internantionale A propic (Line Rousseau, Marion Gauvent)
Coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy ; Kunstenfestivaldesarts (Bruxelles) ; PACT Zollverein (Essen) ; Centre chorégraphique national de Caen en Normandie, direction Alban Richard dans le cadre de l’accueil-studio – ministère de la Culture ; BIT Teatergarasjen (Bergen) ; Cité musicale-Metz ; CND – Centre national de la danse ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Les 2 Scènes, Scène nationale de Besançon ; La Bâtie – Festival de Genève ; TANDEM Scène nationale ; Festival Musica
Mandorle productions est subventionnée par la Drac Auvergne-Rhône-Alpe – ministère de la Culture et la Région Auvergne-Rhône-Alpes
François Chaignaud est artiste associé à Chaillot – Théâtre national de la Danse, à la Maison de la Danse et à la Biennale de Lyon
Avec le soutien de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels
La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis et le Festival d’Automne à Paris présentent ce spectacle en coréalisation.
Interpréter l’intégralité de l’œuvre musicale de Hildegard von Bingen : tel est le pari fou relevé par Marie-Pierre Brébant et François Chaignaud. Telles deux figures issues d’un autre temps, ils nous invitent à une plongée vocale autant que physique. Au sein de ce corpus, chaque note, chaque mouvement ouvre l’accès à des mondes perceptifs nouveaux.
Le chorégraphe François Chaignaud et la musicienne Marie-Pierre Brébant partagent un même attrait pour la musique en tant qu’expérience. Le point de départ de leur Symphonia s’apparente à une vision. Cette figure, c’est celle d’Hildegard von Bingen, religieuse bénédictine mystique du XIIe siècle ayant laissé derrière elle une œuvre musicale immense : la Symphonia harmoniae caelestium revelationum. Dans un geste d’écart vis-à-vis de l’hagiographie catholique et de l’orthodoxie musicale, Marie-Pierre Brébant et François Chaignaud s’immergent corps et âme dans cette œuvre, pour faire ressortir la liberté de ces visions ardentes et de leur rapport charnel au divin. Objet inouï, leur performance se situe à la frontière de l’installation méditative, du concert, du soin et de la chorégraphie contemplative. Par les ressources croisées du corps, de la voix et de la bandura (luth ukrainien), ils convoquent une hallucination autant qu’une danse, une sculpture de temps autant qu’une vision d’extase.
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