Alice Diop

Le Voyage de la Vénus Noire

MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
19 – 30 novembrenov.
1/2

Première mondiale

1h10

Tarifs 8 € à 25 €
Abonnemés 8 € à 18 €

Mercredi 19 novembre

19h30

Jeudi 20 novembre

19h30

Vendredi 21 novembre

19h30

Samedi 22 novembre

18h30

Dimanche 23 novembre

15h30

Mercredi 26 novembre

19h30

Vendredi 28 novembre

19h30

Samedi 29 novembre

18h30

Dimanche 30 novembre

15h30

Mise en scène et interprétation Alice Diop. Texte Robin Coste Lewis. Traduction et collaboration artistique Nicholas Elliott. Création lumière Marie-Christine Soma. Regard extérieur Thierry Thieû Niang. 

Production MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis ; Festival d’Automne à Paris
Coproduction (en cours) Comédie de Genève ; Comédie de Valence, Centre dramatique national Drôme-Ardèche ; Wiener Festwochen (Vienne) ; Centre dramatique national Orléans – Centre-Val de Loire 


La MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis et le Festival d’Automne à Paris sont producteurs délégués de ce spectacle et le présentent en coréalisation.

 

Avec le soutien de

En résidence à New York, Alice Diop découvre le poème en prose de Robin Coste Lewis puis s’en empare en 2023 lors de sa Carte Blanche au Festival d’Automne. Foudroyée par le texte, elle choisit de le mettre en scène. La narratrice y dessine une épopée dans l’histoire de l’art à la recherche des corps de femmes Noires ignorés ou chosifiés.

 

Le Voyage de la Vénus Noire aurait pu être écrit par Alice Diop. Le tissage d’érudition et d’onirisme dont il est fait ressemble à ce qui agite son cinéma : la place faite au verbe, la présence du prosaïque, du corps et des visions, la pensée politique des discours et des images. C’est un coup de foudre. Comme le dit le texte lui-même « un jour tu tournes la page d’un livre, et tout y est ». Qui est là ? La Vénus Noire. A-t-on déjà vu ces deux mots écrits côte à côte ? Jamais. Croit-on rêver ? C’est bon signe. A-t-on bien regardé ? C’est toute la question. En lisant ce texte à voix haute, Alice Diop partage un voyage fascinant dans notre inconscient visuel à travers les seuls titres des œuvres. Un voyage pour « recommencer la vie », peut-être recommencer le monde, rassembler, en tous cas, les corps morcelés des femmes Noires sur un même navire, et transformer un récit d’absence en un constat d’omniprésence : « Nous sommes allées partout dans le temps car nous étions partout dans le temps ».

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