Jérôme Bel, Jolente De Keersmaeker, Estelle Zhong Mengual

Dans cette pièce présentée au cœur du Louvre dans le cadre du Festival d’Automne 2023, Jérôme Bel et Estelle Zhong Mengual explorent à travers des chorégraphies issues du répertoire de la danse occidentale combien la danse n’est pas le domaine réservé de l’humanité. Iels éprouvent en acte l’idée que le corps est le moyen d’un glissement du genre humain vers d’autres formes de vie.

Dans cette pièce présentée au cœur du Louvre dans le cadre du Festival d’Automne 2023, Jérôme Bel et Estelle Zhong Mengual explorent à travers des chorégraphies issues du répertoire de la danse occidentale combien la danse n’est pas le domaine réservé de l’humanité. Iels éprouvent en acte l’idée que le corps est le moyen d’un glissement du genre humain vers d’autres formes de vie.

La rencontre entre la comédienne Valérie Dréville et Nacera Belaza a été une évidence. Depuis longtemps, la chorégraphe explorait cette zone trouble où se situe le « point de jonction » entre la parole et le langage qui anime le corps. Valérie Dréville s’est révélée être une partenaire tout aussi habitée par l’imaginaire et une forte intériorité.

Vingt ans après sa première invitation au Festival d’Automne, Christoph Marthaler emmène six interprètes de nationalités différentes dans une rencontre au sommet. Entre humour, musique et détournements, il compose un théâtre où les humains chantent, se perdent et trouvent parfois ce qu’ils ne cherchaient pas.

En novembre 2023, le Festival d’Automne accueillait Angela Davis pour une rencontre publique où la réflexion sur l’actualité des arts croisait les enjeux politiques mondiaux. De cette rencontre naît aujourd’hui l’idée d’une École du soir, conçue avec le Centre Pompidou et en complicité avec le penseur et économiste sénégalais Felwine Sarr, autour d’une question centrale : « Une vie commune ».

Avec cet opus de saison au titre songeur – à l’ombre d’un vaste détail, hors tempête – Christian Rizzo déploie une fois de plus les sortilèges d’une danse organique. S’invente au plateau une cartographie faite de fragments chorégraphiques, de détails. Réunissant compagnons de route et nouveaux venus, le chorégraphe rend visible l’invisible.

Dans Bruits Marrons, Calixto Neto entre en dialogue avec Julius Eastman et traduit par le corps l’un des tubes du musicien afro-américain : Evil Ni**er. Accompagné de six interprètes, le chorégraphe brésilien actualise cette œuvre percussive et radicale, largement en avance sur son temps.

En résidence à New York, Alice Diop découvre le poème en prose de Robin Coste Lewis puis s’en empare en 2023 lors de sa Carte Blanche au Festival d’Automne. Foudroyée par le texte, elle choisit de le mettre en scène. La narratrice y dessine une épopée dans l’histoire de l’art à la recherche des corps de femmes Noires ignorés ou chosifiés.

L’auteur, compositeur et metteur en scène Joris Lacoste crée un spectacle pop-liturgique dans lequel il dessine les contours d’un culte nouveau : neuf officiants et officiantes chantent, dansent et prennent la parole, dans un rituel inédit qui offre la trame d’un très singulier spectacle.

Interpréter l’intégralité de l’œuvre musicale de Hildegard von Bingen : tel est le pari fou relevé par Marie-Pierre Brébant et François Chaignaud. Telles deux figures issues d’un autre temps, ils nous invitent à une plongée vocale autant que physique. Au sein de ce corpus, chaque note, chaque mouvement ouvre l’accès à des mondes perceptifs nouveaux.