Encyclopédie de la parole
Élise Simonet / Joris Lacoste – Jukebox
Conception, Encyclopédie de la parole
Direction artistique et coordination de la collecte, Élise Simonet
Mise en scène, Joris Lacoste
Collaboration artistique, Fanny Gayard
Avec Ghita Serraj
Collaborateur.rices à la collecte, Marie-Christine Belmokhtar, Muriel Chamak-Sol, Jennifer Dolcine, Fanny Gayard, Juliette Medevielle, Thomas Rodriguez, Rosemine Safy-Borger, Ghita Serraj, Emmanuelle Soler, Latifa Zerouki
Participant·e·s aux ateliers collecte Nora Aissaoui, Sylvain Azam, Dalila Belabbaci, Sophie Bernet, Pierrick Blondelet, Lucile Cartier, Andrea Copado, Fanny Dal Magro, Guillaume Deloire, Harriet Faraux, Joseph Garcia, Solal Garcia, Fanny Gayard, Michèle Klaerr, Elise Lebargy, Juliette Medevielle, Abdallah Mokhtari, Abdallah Moubine, Manon Prigent, Cécile Rot, Delphine Salkin, Leng Tan, Assia Ugobor, Gaetan Zaigle, Latifa Zerouki, plus les collecteurs.rices habitant.es de Bobigny, Malakoff et Nanterre.
Développement de projet Jukebox Gennevilliers, Garance Roggero
Développement des variations, Garance Crouillère
Administration, Edwige Dousset
Production Échelle 1 :1
Coproduction T2G – Théâtre de Gennevilliers, Centre Dramatique National ; MC93 – Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis (Bobigny) ; Maison de la musique de Nanterre ; Malakoff scène nationale ; Festival d’Automne à Paris
Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès
En partenariat avec France Culture
(Ré)Ecouter : Interview de Joris Lacoste, La Suite dans les idées, France Culture, ici
« Faire théâtre avec le théâtre du réel n’en requiert pas moins une démarche formelle sophistiquée, et Joris Lacoste a déployé de spectacle en spectacle son art du montage et de la composition, qui est bien une forme d’écriture contemporaine. » Le Monde
« C’est hautement technique et vivant, fascinant et drôle » La Terrasse.fr
« Joris Lacoste a su contaminer et entraîner dans son sillage un pléiade d’acteurs, d’actrices, accros et véloces, une superwoman du dire comme l’historique Emmanuelle Lafon ou la nouvelle et phénoménale Ghita Serraj » Balagan
« Cʼest donc en virtuose que sa voix, sa posture, ses gestes, ses intonations… se transforment du tout au tout, sans cesse et sans mise en situation, une heure durant. Une admirable performance de « on dirait que jʼétais… » Zone-critique.com
Après Parlement et blablabla, Jukebox poursuit l’exploration en solo d’une pluralité de voix. Cette fois, c’est à l’écoute d’un territoire en particulier que nous invite une remarquable interprète restituant à la demande des paroles collectées localement.
« Si j’habite à Gennevilliers, Bobigny, Malakoff ou Nanterre, quelles sont les paroles qui me traversent du matin au soir ? ». Jukebox met en partage les méthodes et procédés fondamentaux de l’Encyclopédie de la parole pour créer des spectacles in situ en collaboration avec les habitants et usagers d’un lieu. À partir d’une recherche de terrain, Élise Simonet et Joris Lacoste composent et mettent en scène un menu interactif et ouvert, réactivé à chaque représentation par Ghita Serraj transformée en jukebox humain. Ses métamorphoses vocales et un art du geste décalé donnent subtilement vie au montage réalisé en direct par les spectateurs. Loin de la carte postale, Jukebox met en jeu la manière dont une communauté se construit et se représente elle-même.
Dans le même lieu
Soa Ratsifandrihana Fampitaha, fampita, fampitàna
Engageant les corps dans une oralité contemporaine, Soa Ratsifandrihana, le guitariste Joël Rabesolo et les performeuses et performeurs Audrey Mérilus et Stanley Ollivier se nourrissent de leurs récits diasporiques et de leurs origines pour raconter une histoire qu’ils auraient aimé entendre ou voir. Fampitaha, fampita, fampitàna – trois mots malgaches signifiant comparaison, transmission et rivalité – forment des déclinaisons dans lesquelles les interprètes glissent d’un état à l’autre et semblent suivre un mouvement en perpétuelle métamorphose.
Kurō Tanino Maître obscur
Comment le développement irrésistible de l’intelligence artificielle (IA) imprègne-t-il nos vies et nos comportements ? Dramaturge de la poésie du quotidien et des mouvements imperceptibles de la psyché, Kurō Tanino met en scène un monde où la technologie dévoile les profondeurs de notre inconscient.
Jeanne Balibar Les Historiennes
Trois femmes ressurgissent du passé grâce à trois historiennes contemporaines qui les ressuscitent en trois récits, dont s’empare l’actrice Jeanne Balibar pour en proposer une lecture jouée. Quatre femmes d’aujourd’hui posent un regard particulièrement éloquent et incisif sur trois destinées féminines emblématiques.
Katerina Andreou Bless This Mess
Pour sa première pièce de groupe, la chorégraphe Katerina Andreou trouve son élan dans la confusion et le bruit constant du monde. De cet état mental et émotionnel émergent du jeu, de l’absurdité, de la fiction et de la poésie.
Nacera Belaza La Nuée
Reconnue pour ses chorégraphies minimalistes et envoûtantes, Nacera Belaza poursuit son exploration du cercle et du rythme initiée avec Le Cercle (2019) et L’Onde (2021), pièces marqueurs de son langage chorégraphique. Après une première étape de création à Bruxelles en mai 2024, la chorégraphe prolonge le processus de création de La Nuée en invitant dix nouveaux interprètes au plateau.
Satoko Ichihara Yoroboshi: The Weakling
S’inspirant de formes traditionnelles japonaises, la dramaturge et metteuse en scène Satoko Ichihara crée un théâtre de marionnettes d’aujourd’hui : un monde trouble où la nature ambiguë des poupées est au centre du récit. Dans ce conte moderne, solitude, souffrance et sexualité sont les moteurs de pantins que la faiblesse rend toujours plus humains.
Alessandro Sciarroni U. (un canto)
Un an après la création d’IRIS à la piscine de la Butte-aux-Cailles, commande du Festival d’Automne dans laquelle il explorait le répertoire polyphonique italien, Alessandro Sciarroni présente U. (un canto), une performance musicale qui évoque la relation profondément mystérieuse entre l’être humain et la nature.
Marcus Lindeen Memory of Mankind Conçu avec Marianne Ségol
Marcus Lindeen et Marianne Ségol interrogent la notion de mémoire en restituant quatre histoires parfaitement extraordinaires, mais bien réelles. Dans leur théâtre où les paroles personnelles s’échangent et se nourrissent, ils inventent une œuvre singulière, aussi scrupuleuse que philosophique.
Stefan Kaegi, Rimini Protokoll Ceci n’est pas une ambassade (Made in Taiwan)
C’est à Taïwan que nous embarque le metteur en scène voyageur de Rimini Protokoll, Stefan Kaegi, avec trois performeurs natifs et résidents de l’île. Dans ce spectacle où l’action filmée en direct nous entraîne dans les méandres d’un décor miniature, la fiction pointe une réalité géopolitique ubuesque.
Rosana Cade, Ivor MacAskill The Making of Pinocchio
Investissant, pour le théâtre, le territoire peu exploré de l’affection queer, le duo Cade MacAskill part du conte de Collodi pour raconter la transition de genre et ses répercussions dans le couple. The Making of Pinocchio apparaît comme un manifeste burlesque pour les formes en construction.
Joël Pommerat Marius
Ce spectacle, inspiré de l’œuvre de Marcel Pagnol, explore le thème de l’évasion. Certains des comédiens ont découvert le théâtre à la maison centrale d’Arles. Marius offre une occasion unique de découvrir une dimension peu connue mais cruciale de l’art de Joël Pommerat.
Alice Laloy Le Ring de Katharsy
Nul pantin dans cette création grand format de la marionnettiste Alice Laloy, mais des humains transformés en avatars et jetés sur un ring pour s’affronter lors de matchs de plus en plus violents. Une mise en abyme qui, entre le rituel de catch et le scénario inspiré des jeux vidéo, nous invite à interroger les limites d’une société aux ordres.