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Voix d'automne, le podcast du Festival

Cet automne, le Festival s’associe aux Inrockuptibles et lance son premier podcast « voix d’automne ». Chaque mois, nous invitons des femmes (metteuse en scène, plasticienne, commissaire d’exposition, chorégraphe) à parler de leurs créations.

Disponibles à l'écoute :

Épisode 1 : Marion Siéfert
 (autrice, metteuse en scène et performeuse) : 
« Le spectacle commence comme un petit fait divers : une jeune fille se fait harceler sur les réseaux sociaux et commence à parler en live. Où ce live va mener, ça c’est la trajectoire du spectacle. »

 

 

Épisode 2 : Claire Le Restif (Directrice du Centre d'art contemporain d'Ivry – le Crédac et commissaire de l’exposition « La vie des tables ») et Kapwani Kiwanga (artiste visuelle) :
« Quoiqu’il arrive, les artistes, tant qu’ils auront un papier, un crayon et une tablette existeront et peut-être pendant le confinement la table était à la fois la table où les artistes faisaient faire la classe à leurs enfants, faisaient le repas, faisaient le gouter, et peut-être le soir tard, cette table devenait sa table de travail. » 


 

Épisode 3 : Dorothée Munyaneza (chanteuse, autrice et chorégraphe) et Asmaa Jama (poète, artiste visuelle et réalisatrice) :
« Comment on tisse nos humanités multiples, en partant d’un endroit précis, pour moi Mailles c’est ça, c’est rassembler ces corps, rassembler ces récits, rassembler ces parcours, pour créer quelque chose qui nous unit et qui nous rassemble, qui nous donne de la force et de l’élan. »


 

Épisode 4 : Émilie Rousset (metteuse en scène) et Louise Hémon (réalisatrice)
Ensemble, elles signent la série de spectacles « Les Rituels ».
« Certains soirs, Laurent Poitrenaux était plus habité par Chirac, d'autres soirs il était plus habité par Valérie Giscard d'Estaing, donc c'est un jeu de filtre, de fantômes, d'aller-retours et de superpositions, qui en fait est assez sensible, ça paraît un peu compliqué comme ça quand je l'explique, mais je crois que le spectateur sent ça et ça créé une certaine dynamique et un certain humour. »

 

Épisode 5 : Fanny de Chaillé (metteuse en scène, chorégraphe, performeuse et plasticienne), Margot Viala (interprète) et Valentine Vittoz (interprète)
« Ce que me plaisait et ce qui me faisait un peu peur, c'était de travailler avec des inconnus, mais je trouvais que pour travailler la forme chorale, c'était presque nécessaire. Je pense que je n'aurais pas pu travailler un chœur avec des gens que je connaissais. »

 

Épisode 6 : Silvia Costa (autrice, metteuse en scène, interprète et scénographe)

« Je me suis demandée comment la parole pouvait devenir le support d'une création chorégraphique. » 

 



À venir :

Épisode 7 : Emmanuelle Lafon (metteuse en scène et interprète) et Ghita Serraj (interprète)

Entretiens croisés d'artistes de l'exposition La vie des tables du Crédac

Entretiens croisés avec Sarah Tritz et Corentin Canesson qui échangent dans leurs ateliers respectifs sur leurs pratiques. 

Entretiens croisés n°1 : Sarah Trit, Corentin Canesson
Sarah Tritz mène ce premier Entretien croisé dans l’atelier de Corentin Canesson au DOC.

Elle interroge Corentin Canesson sur les sources de sa pratique : les raisons qui l’ont amené à s’intéresser à la peinture dès l’enfance, ses influences modernistes (Bram Van Velde, Brice Marden, Alexej von Jawlensky, Pierre Bonnard, James Ensor, Eugène Leroy), et son rapport à l’atelier. Ils évoquent également ensemble la pratique collaborative, notamment à travers la musique et le groupe TNHCH dont fait partie Corentin Canesson, ou son exposition au Crédac, des analogies de gestes et de sujets avec des peintres contemporains (Martin Barré, Nicole Eisenmann, Dana Schutz, Renée Levi, Miriam Cahn, Eric Corne, Benjamin Swaim).
Au fil de l’entretien, Sarah Tritz invite Corentin Canesson à réagir à des questions qui habitent sa propre réflexion, tels que le désir qui anime l’acte artistique, l’érotisme, la place des femmes dans l’art.



Entretiens croisés n°2 : Corentin Canesson, Sarah Tritz
Corentin Canesson mène ce deuxième Entretien croisé dans l’atelier de Sarah Tritz.
Il amorce cet entretien sur la dichotomie « amateur/professionnel » (en référence à l’œuvre d’Ana Jotta présentée dans La vie des tables) pour inviter Sarah Tritz à évoquer ses influences qui s’étendent au-delà de l’art moderne et contemporain, tels l’art brut, l’art folklorique et populaire, le geste enfantin, et comment elles nourrissent son travail. Elle explicite comment elle tisse un lien entre ces formes en se les appropriant, et souligne son goût pour la liberté et l’insouciance du geste, notamment à travers des œuvres adressées.
Ils évoquent également leur rapport à l’expérience curatoriale qu’ils partagent, et le plaisir qu’ils en tirent, ainsi que la dimension politique de leur travail respectif, qui peut être perçue comme non évidente, mais qu’ils soulignent notamment à travers la transmission et l’enseignement, et en regard du contexte actuel.

Radio Le Choeur
Extension du projet Le chœur de Fanny de Chaillé

En lieu d'extension au projet scénique Le chœur de Fanny de Chaillé -d’après le texte « Et la rue » extrait de l’ouvrage « Divers chaos » de Pierre Alferi (P.O.L.)-, découvrez la série en quatre épisodes Radio le chœur.